تشييد الرواية

الملخص FRE

Ahmed Farchoukhe a abordé l’art romanesque à partir d’une dimension spatiale, un choix justifié par le fait que le roman exige une structuration artistique qui le met en corrélation avec la matière narrative et les personnages romanesques.

De même, le roman nécessite une ouverture sur des espaces symboliques, qui introduisent le lecteur dans les labyrinthes de la narration, qui l’attirent et le séduisent.L’auteur part de la conception de Heidegger, qui rattache le roman à l’architecture, pour conclure que celui-ci est un espace qui dépasse le lieu, et qui se caractérise par la diversité, la complexité et l’exubérance.

La structuration de l’espace romanesque de type traditionnel s’oppose à celle de la forme spirale moderne, et à celle du parcours auto-contradictoire.

Ainsi, l’auteur a élargi l’horizon de sa recherche en s’appuyant sur une critique dialogique, partant des théories de Gérard Genette, basées sur la spatialisation de la langue, de l’écriture, du style et de la littérature même.

Et pour enrichir plus sa conception de l’art romanesque A.

Ferchoukhe s’ouvre à l’approche spatiale chez Joseph Kisner, avec ses trois aspects : géométrique, possible et identique générée.

Tous ces efforts s’inscrivent dans un contexte de débat et de concurrence au sein des courants postmodernistes, tout en accordant une importance extrême à l’approche de l’espace romanesque du point de vue de sa structuration, afin de développer la critique, de renforcer le sens de créativité, d’élargir les domaines de la narration et de convoyer les multiples métamorphoses que connait la matière esthétique du roman.