السلطة و المال عند ابن خلدون : السلطة الحفصية أنموذجا

الملخص FRE

Nous essayons dans cet article d’étudier, selon l'approche khaldûnienne, le rapport entre l’argent, au sens large du terme comme facteur économique et le pouvoir hafside en tant qu’exemple et comme acteur social placé au sommet de la hiérarchie sociale.

A première vue, l’analyse d’Ibn Khaldûnne ne suggère pas une dialectique de rapports.

Il a plutôt insisté sur la suprématie du jâh.

C’est une vision à « sens unique » qui peut cacher cette dialectique si on n’approfondit pas l’analyse par une lecture différente de ses idées et de l’ensemble des données et si on ne fait pas des recoupements avec d’autres sources.

Nous avons évalué la force de l’argent sur le pouvoir en essayant de voir en particulier son effet sur le sultan hafside.

Nous sommes allés au-delà de la vision apparente « à sens unique » grâce à une analyse par des arguments qu’on a trouvés chez Ibn Khaldûn lui-même, et nous avons démontré la dialectique entre argent, jâh et pouvoir.

Il s’est avéré que l’argent est vital pour le pouvoir et que le jâh ne peut se maintenir sans argent et il est en même temps générateur et protecteur d’argent, sans oublier que le sultan hafside lui-même était le plus grand possesseur d’argent.