Opacité du champ audiovisuel en Algérie : liberté avec limitations

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C'est en avril 2011 que se font sentir les prémices du printemps audio-visuel algérien.

En pleines révolutions arabes, le président Abdelaziz Bouteflika veut désamorcer les tensions sociales par un discours où il promet d'abondantes réformes, laissant entrevoir l'ouverture de l'audiovisuel au secteur privé.

Plusieurs chaînes de télévision privées naissent, mais évoluent dans la semi-clandestinité, soumises à des autorisations temporaires, en l’absence de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel avec toute sa composante.

Certaines chaînes ont dépassé les lignes rouges loin de toute éthique ou morale, selon les autorités.

Elles ont été carrément fermé, d’autres ont été averti.

Mais beaucoup d’entre elles ont gagné en audience, malgré leurs situations temporaires et précaires, en plus des limitations de la liberté d’expression.

Ce qui a laissé des observateurs avouer que l’anarchie et l’opacité dominent le paysage audiovisuel algérien.