L’écriture scénique, un cri de détresse chez Wajdi Mouawad dans sa tétralogie : le sang des promesses

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L’écriture constitue pour le dramaturge Wajdi Mouawad un refuge contre tous les maux qui l’assaille, un biais pour couvrir la faille béante qu’éprouve cet étranger en perpétuelle recherche de lui-même.

Son projet théâtral « Le sang des promesses » serait non seulement un « cri » d’alarme mais aussi le résultat de ses expériences antérieures, vécues auparavant sur les différents territoires, il provient de ses lectures et de ses rencontres avec des esprits éveillés.

Ses récits sont l’équivalent d’un vrai tapis persan tissé d’histoires entremêlées, des doses excessives d’images-chocs.

Donc, par le détour du théâtre et de l’écriture, il parviendrait à divulguer ce qui l’aurait rongé mais d’une manière abstraite et très embrouillée, voire même brutale et grossière.