L’efficience opérationnelle des banques Islamiques et des banques conventionnelles au Moyen-Orient : une comparaison à l’aide de l’analyse d’enveloppement des données

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Ce papier mesure et compare le niveau d’efficience de neuf banques islamiques et onze banques conventionnelles au cours de la période 2005- 2011 dans cinq pays : le Qatar, le Bahreïn, l’Arabie saoudite, les Emirats Arabes Unis et le Koweït.

L’objectif est de montrer s’il existe ou non une différence significative entre les niveaux d’efficience enregistrés par ces différentes banques.

La démarche consiste à mener une étude comparative de l’efficience opérationnelle (1), grâce à l’analyse d’enveloppement des données (DEA), en analysant les inputs et les outputs adaptés à chaque catégorie des banques étudiées et de déterminer l’impact de la crise financière de 2007-2008 sur l’efficience des deux modes de financement.

Les résultats confirment qu'il n'y a pas de différences significatives entre les banques conventionnelles et leurs consoeurs islamiques en termes d’efficience.

Nous avons procédé aussi à la mesure de l’effet de quelques variables qui ont généralement un impact sur l’activité d’une banque à côté du processus interne de production, à savoir : la taille moyenne des banques, leur âge et leur concentration sur le marché.

L’estimation du modèle que nous avons proposé a permis de confirmer que les banques de grande taille sont plus efficientes que les banques de petite taille.