نسب ابن الزنا بين النفي و الإثبات : رؤية فقهية قانونية مدعمة بالاجتهاد القضائي

الملخص FRE

La filiation de l’enfant adultérin à son père est l’une des questions qui a fait l’objet d'une divergence entre les savants musulmans, après s’être mis d’accord sur son non rattachement au père si il est né d’un homme et qu’un autre a prétendu être son père.

La première position est celle des savants de fiqh qui s’opposent à la filiation de l’enfant adultérin à son père, en s’appuyant sur le hadith: « L'enfant appartient au [possesseur du] lit ».

Alors que la deuxième position était prise par quelques imams de l'époque du Salaf et du Khalaf qui se sont prononcés en faveur de la filiation de l’enfant adultérin à son père, ayant comme principale preuve le hadith: « le Ghoulam dans l’histoire de Djaridj ».

Cependant ces derniers ont exigé des conditions concernant l’apport de la preuve de la filiation de l’enfant né hors mariage.

La position relative à cette question prise par les législations civiles arabes s’accorde avec celle de fiqh.

En effet, la plupart des lois et leurs jugements ont adopté la position des savants de fiqh, à l’exception des législations tunisienne et libanaise qui établissent la filiation de l’enfant né hors mariage à travers l’élargissement des moyens de confirmation de la filiation de l’enfant illégitime allant jusqu’à s’appuyer sur les analyses génétiques (ADN).