La mise en valeur hydro agricole et l’efficience de l’utilisation de l’eau d’irrigation : cas du périmètre de Guelma-Bouchegouf, Algérie

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Cette contribution est une approche de la mise en valeur agricole et de l’efficience de l’utilisation de l’eau d’irrigation au niveau du grand périmètre de Guelma-Bouchegouf dans l’Est algérien.

Réalise en1996 etréhabilité en 2011, ce périmètre dispose d’un potentiel en sols irrigables de 10 388 ha et est doté d’un réseau de distribution sous pression alimentant cinq secteurs irrigués.

La fourniture en eau est assurée par les lâchers du barrage de Hammam Debagh(oued Bouhamdane, affluent de la Seybouse).

L’analyse porte sur les effets des actions de valorisation du périmètre par l’application de l’indice d’Efficience d’Utilisation de l’Eau d’irrigation (EUE), produit de l’indice d’efficience des réseaux de transport et de distribution (E1) et de l’indice d’efficience d’irrigation à la parcelle (E2).

L’analyse révèle que les volumes annuels des lâchers du barrage vers le périmètre pour la période 2006-2016 n’ont jamais atteint le volume alloué au début des campagnes d’irrigation.Les pertes d’adduction sont importantes, d’oùune efficience moyenne des réseaux de transport (E1) estimée à 69 %.

Pour l’ensemble du périmètre, l’EUE se situe autour de 52 %.À l’échelle des secteurs irrigués, pour la campagne de l’année 2016, l’EUE se situe autour de 64 %.

Des progrès en matière d’installationd’équipements plus économes en eau sont perceptibles.

Aussi, des avancées sont enregistrées depuis 2005 (loi sur l’eau), en termes d’extension des superficies irriguées La productivité agricole est désormais orientée vers des spéculations valorisant au mieux le mètre cube d’eau d’arrosage.