Bilans d’eau et apports de crues exceptionnelles de l’oued Bounamoussa, (Algerie Orientale)‎ : implications pour la gestion du barrage Cheffia

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La sécurisation des ressources en eau, de même que l’atténuation des effets néfastes des inondations sont des objectifs majeurs dans la gestion intégrée des eaux dans le bassin de la Mafragh en Algérie orientale.

Cet article porte sur l’analyse des bilans d’eau et des apports des crues exceptionnelles de l’oued Bounamoussa (affluent de la Mafragh), au barrage Cheffia.

La création en 1965 de cet ouvrage de régularisation, d’une capacité initiale de 171.9 hm3, répondait à des besoins multisectoriels (eau potable, irrigation, eau pour l’industrie).

La réduction des inondations de la plaine en aval est l’autre but de cet aménagement.

Après la présentation des principales caractéristiques physiques du bassin versant (575 km2) et les données hydro-techniques du barrage Cheffia, l’analyse a porté sur les bilans d’eau et de leur variabilité sur une période de 47 ans.

Les données de deux évènements de crue exceptionnels (ceux des 27-28 mars 1973 et des 22-23 février 2012) sont, par ailleurs, étudiées en vue d’une meilleure appréhension de la gravité de ces phénomènes extrêmes sur la gestion de l’ouvrage.

Le caractère brutal des crues de l’oued Bounamoussa, souvent aggravé par des vidanges imposées pour sécuriser l’ouvrage dans l’urgence, constitue un risque pour les installations humaines en aval.