واقع النقد الأدبي الجزائري المعاصر

الملخص FRE

Celui qui s’intéresse à la critique algérienne constate qu’elle est passée par plusieurs étapes : ses débuts sont considérés comme des tentatives pures et simples d’articles imprégnés de l’impressionnisme, de la spontanéité, une concentration sur les fautes linguistiques et la production des jugements et se rattachant à tout ce qui caractérise la critique classique.

Puis cette tendance ne tarde pas à céder le pas rapidement à « une nouvelle génération de jeunes », qui ont essayé d’être en parfaite symbiose avec le mouvement critique arabe et de fonder une critique littéraire algérienne proprement dite au diapason avec les évolutions touchant les méthodes et les théories critiques littéraires, dont le commencement est caractérisé par un dynamisme permanent et une ouverture sur l’autre (altérité) avec ses propres particularités et ses différences, malgré une imitation étroite et sans originalité sur le plan de théorisation avec des éléments qui n’ont aucun lien avec notre vécu et notre culture avec une réalité émaillée de conflits incarnés dans le dilemme du choix des terminologies tantôt issues de l’ Orient tantôt issues de l’Occident.

Une critique souvent aux antipodes de l’esprit créatif algérien d’où on ressent parfois un certain sentiment d’aliénation.

Dans cet article, on essaiera de traiter le thème de la réalité de la critique algérienne en abordant les principales problématiques et les écueils dressés devant ses évolutions lui affublant une certaine ambiguïté et confusion chez le lectorat d’une part, et son inconvenance avec le texte algérien d’autre part.