Fondements théoriques et méthodes de la privatisation des entreprises

الملخص FRE

Après une étatisation de l’économie dans de nombreux Pays, un certain consensus semble être acquis actuellement dans le monde sur la nécessaire redéfinition de la place et du rôle de l’Etat dans l’économie.

Les motivations théoriques de la privatisation sont généralement liées au niveau de développement.

En effet, elle peut procéder d’un besoin stratégique de consolidation d’une économie de marché ou d’un désir d’amélioration de ses positions concurrentielles.

La privatisation peut également procéder d’un besoin de réorientation stratégique de la politique de développement d’un Pays.

De ce fait, elle est considérée comme une nouvelle opportunité de développement dans certains Pays.

Cette mutation universelle dans la conception du rôle économique de l’Etat a conduit à réduire en conséquence considérablement le rôle et le poids du secteur public dans la majorité des Pays du monde entier.

Toutefois, la privatisation est loin d’être un mouvement homogène, car elle subit les effets de la diversité de situations dans lesquelles elle intervient.

Elle se distingue dans la pratique d’un Pays à un autre, voire d’une région à une autre, par son ampleur, par la nature et l’état des entreprises concernées et par le niveau de développement et des spécificités du contexte dans lequel elle se déroule.

La privatisation de certaines entreprises publiques en Algérie a constitué une étape importante dans le cadre des réformes économiques dans notre Pays.

En effet, l’inefficacité décevante d’un important secteur public qui a coûté des milliards de dollars, et sur lequel toute la stratégie économique et social a été bâtie, le choc pétrolier de 1986 qui a annihilé la principale source de financement extérieur, la conditionnalité du programme d’ajustement structurel(PAS) et les nouvelles croyances véhiculées par le courant libéral sur le renouveau de la conception du rôle économique des pouvoirs publics sont en effet autant de facteurs explicatifs de l’adoption du principe du désengagement de l’Etat Algérien de la sphère économique au moyen de la privatisation.