الأسواق في بايلك الغرب الجزائري خلال العهد العثماني (1519-1830)‎

Abstract FRE

Le Sûk constitue un facteur vital et nécessaire pour toutes les installations de l'État, son importance ne se limite pas seulement en terme d’échange des biens et des avantages, mais il reflète l'interaction sociale entre les différents éléments sociaux, publics et privés quotidiennement fréquentés par toute catégorie de citoyens, voire, il se veut plus que ça, car il détermine la situation économique de l’État ainsi que le niveau de vie de ces habitants, cela se manifeste en échange mutuel d’un groupe humain rencontré dans un endroit particulier et spécifique aux fins d'achat et de vente, en vue de développer leurs relations commerciales.

Les Sûks sont diversifiés dans le Bâylik Ouest de l'Algérie à l'époque ottomane, des zones rurales aux d’autres urbaines qui avaient lieu tous les jours, chaque semaine ou annuellement, dans la zone rurale, le sûk était un endroit très vaste fournissant aux gens ce dont ils ont besoin de cereals, du bétail et des matériaux fabriqués, et des produits semi-fabriqués ainsi que des matières premières, le plus connu à cette époque-là ce fut le sûk de "ALaouha" à l’Ouest de l’Algérie ottomane, et celui de "EL Bordj" à Mascara, alors que le commerce intérieur des villes était pratiqué sur plusieurs niveaux à savoir ; un commerce exercé par les grossistes et ceux qui fréquentaient les sûks, citant aussi les activités de petits magasins dans les quartiers.

Les sûks s’organisaient sur de multiples emplacements, et sur les routes, en quartiers simples qui ouvraient leurs magasins des deux côtés, et chaque rue ou quartier était spécialisé dans un type de produits ou d'un groupe homogène de produits, or ces sûks ne devaient pas être regroupés dans une seule partie de la ville, et les plus importants de ces sûks étaient ceux de "Nedroma" et de "Mazouna".

Concernant la création de sites des Sûks, le choix s’effectuait en fonction stratégique de données politiques et géographiques, l’emplacement du Sûk en Beilek Ouest symbolisait tantôt la cohésion quand il avait lieu à un endroit historique ou deux tribus, s’étaient réconciliés, tantôt un site symbolisant le contrôle de l'autorité centrale des tribus, ces Sûks occupaient par leur distribution topographique ces parties, pour qu’ils deviennent actifs, cela c’était enchevêtrés dans les entrées des villes , et plus particulièrement à la plus importante des routes commerciales de la ville, en l’occurrence, les centres militaires, pour que les Sûks soient surveillés par l’autorité ottomane, en plus les poids de mesure et le balances se différenciaient dans cette région.

Les Sûks dans le Bâylik de l’Ouest algérien demeuraient le miroir de la vie économique, qui sont devenus l'une des infrastructures essentielles de base, leur construction s’en va de même avec celle des mosquées, des écoles, et des palais, et peut-être c’était ce qui expliquait leur abondance dans des villages de Bâylik de l'Ouest en particulier, et l’Algérie ottomane en général.