الليبرالية بين المصلحة الفردية و القيم الجماعية من منظور مونتيسكيو كما يراه ليو شتراوس

Abstract EN

Leo Strauss noted that the state’s crisis is in abandoning the idea of political virtue and replacing it with laws, but the truth lies in the spirit of the laws and not in their form and the mechanism of their enforcement or their application.

Therefore the political virtue that Montesquieu proposes and that Strauss finds a haven is the solution.

This political virtue requires submission to the laws, self-denial and work for the collective interest not the individual one.

For instance, Strauss suggests the need to return to classical philosophical thought, which combines the two issues (virtue and law) or, in other words, the laws of reason and the idea of sacrifice as it is dictated in the Christian religion.

The distinction between virtue and politics is no longer possible, at least at the practical level.

Yet, it is only possible at the linguistic or rhetorical levels.

The pillar of liberalism is freedom and team work and its ultimate goal is improving the performance of institutions, and, thus, the individual effort (moral law) is intertwined with the collective interest (political law).

Therefore, there will be no conflict between moral virtue and political one.

Abstract FRE

Léo Strauss considère que la crise de l’Etat moderne est dans l'éloignement de l'idée de la vertu politique remplacée par les lois.

En fait, la vérité est intrinsèque à l'idée de l'esprit des lois et non à la forme et aux procédures de ses applications.

Alors Strauss adopte La vertu politique proposée par "Montesquieu" en étant la solution à ce problème puisque la vertu politique signifie la soumission obligatoire aux lois, l'abnégation et l'œuvre pour l'intérêt général, non à l'intérêt individuel.

Strauss propose alors le retour à la pensée politique classique; une pensée qui marie (vertu et loi), ou selon les dires du moyen âge: les lois de la raison et l'idée du sacrifice comme elle est dictée par le christianisme.

Donc La distinction entre vertu et politique n'est guère possible – au moins sur le plan pratique – elle ne l'est que sur le plan linguistique ou métaphorique puisque le support du libéralisme est la liberté ainsi que le travail en groupe dont l’objectif est l'intérêt général à travers la performance des institutions, c’est là ou se croisent l'effort individuel (loi morale) et l'intérêt général (loi politique).

Donc la vertu morale et la vertu politique ne se contredisent pas.