La traduction de la littérature de jeunesse à la lumière de l'approche fonctionnaliste

Abstract FRE

Tout comme l’écriture pour les enfants, la traduction pour la jeunesse en tant que genre littéraire exige des méthodes et des techniques toutes particulières.

Si la littérature de jeunesse, héritière de la tradition orale des contes, est à la fois compréhensible et expressive, elle doit être également dotée d’un aspect éducatif.

La traduction de ce genre littéraire revêt une importance particulière dans le processus de divertissement et d’apprentissage.

Penser qu’il est facile de traduire pour les enfants, tel est le premier piège dans lequel un traducteur débutant risquerait de s’enliser.

Le défi de la traduction est d’autant plus grand qu’il convient d’attirer un lectorat jeune, l’inciter à poursuivre la lecture et à en savourer le plaisir.

Le cadre théorique de notre étude sur la littérature de jeunesse est la théorie skopos.

Un choix justifié par le fait que ce genrlittéraire, est déterminé par ses destinataires.

La finalité relative au récepteur de la traduction de la littérature de jeunesse, permet ainsi au traducteur de mettre au point son projet traductionnel.

La fonction des traductions est un aspect très important dans la mesure où elle est reliée à la réception de l’œuvre dans un contexte culturel, social et historique donné.

D’autre part, la traduction de la littérature de la jeunesse est dans une large mesure une traduction « cibliste » au sens où, plus que tout autre forme de traduction, elle est axée sur le destinataire.

L’enfant ou le lectorat jeune est un destinataire toujours unique, toujours différent certes, mais dont certaines particularités sont clairement circonscrites.