L'espace et les allusions de l'inconnu dans le premier théâtre de Maurice Maeterlinck

Abstract FRE

Maeterlinck a obtenu le prix Nobel de littérature comme un couronnement d'une carrière singulière pendant plus de soixante ans.

Il est un symboliste célèbre.

Ses théories sur le drame ont une influence décisive sur l'évolution de la transformation de la conception du théâtre.

Les critiques le considèrent le nouveau Shakespeare et sa pièce est un chef-d'œuvre moderne.

Il a passé son enfance à Gand, une grande ville déchue de son ancienne splendeur.

Tout y respire la décadence, la vie étroite et monotone de la province.

Dans cette atmosphère funèbre et triste, Maeterlinck a peur de cette vie qui lui paraît bizarre et de l'Inconnu menaçant qui influence la destinée humaine.

Il tremble parce qu'il se sent, à chaque pas, guetté par un événement redoutable.

Mais ces craintes reparaissent en nous sous la forme de superstitions ou des pressentiments.

Il est dominé par l'angoisse des forces inconnues.

L'espace est le premier élément symbolisant l'insolemment, le silence, et la peur dans son théâtre où l'Inconnu devient un être matériel.

Cet Inconnu prend souvent l'image de la mort qui remplit toute l'œuvre de Maeterlinck.

Cette étude est consacrée à étudier l'espace et les allusions de l'Inconnu qui envahit le premier théâtre de Maeterlinck.