جيوردانو برونو (Giordano Bruno)‎ الفيلسوف الملعون و فرضية لانهائية الكون : جلسة مع كتاب "مأدبة الرماد"

Abstract FRE

Publié en 1584, Le Banquet des Cendres (La cena de le ceneri) est le premier des trois grands dialogues métaphysiques de Giordano Bruno, dans lequel il expose ses conceptions cosmologiques, opposées à celles des partisans d'Aristote et de Ptolémée et allant au-delà de la théorie de Copernic.

S'il défend l'hypothèse copernicienne au Cours d'un banquet organisé en son honneur par deux docteurs anglais le 14 février de cette même année, jour des Cendres, c'est surtout pour dénoncer la pédanterie et l'obscurantisme des dits docteurs et il apparaît avant tout comme le Bruno inventeur de philosophies nouvelles, ainsi que le qualifie James Joyce.

Sans crainte, libre de tout, Bruno Giordano mêle religion et science dans une recherche éperdue de l'infinité du monde, audace alors inacceptable et dont la science a aujourd'hui repris le flambeau.

Il affirme que non seulement la Terre n'est pas au centre de l'Univers, mais que le Soleil ne l'est pas non plus.

Selon lui, l'Univers est composé d'une infinité de mondes.

Grâce au concept de "vicissitude", il reconstruit la suite intarissable d’existences successives, la création continuelle de mondes : son univers vit dans un tourbillon infini, car la succession des mondes n’exclut guère leur simultanéité, c’est-à-dire que des mondes peuvent certes se succéder, mais que d’autres sont potentiellement amenés à vivre ensemble.

L’univers est le produit toujours nouveau d’une créativité infinie qui s’inscrit au cœur même de l’univers pour ne pas être redoublée.

De plus, rien n'est fixe, tout est relatif : la position, le mouvement, le temps lui-même, Il n'y a pas de haut ni de bas, pas de disposition absolue dans l'espace, juste des positions relatives aux autres.

Partout l’on observe un incessant changement de positions relatives à travers l'Univers et l'observateur est toujours au centre des choses.