L'effet boomerang de la candidature du président A. Bouteflika à un cinquième mandat

Abstract EN

The candidacy of President Bouteflika for a 5th term is an affront to young people.

The popular movement or Hirak of February 22, 2019 upsets the political situation, the Friday walkers and the students on Tuesdays calming down there and calling for the establishment of democracy.

To face it, President BOUTEFLIKA postpones the elections of April 18, 2019, freezes the HIISE, appoints a new prime minister, Nourredine Bedoui, who forms his cabinet on March 31, 2019.

Supporter of the 5th term, the Head of State- Major Gaïd-Salah rediscovers article 102 of the Constitution.

In the presence of the high command of the army, he orders Bouteflika to implement it, which submits his written resignation to the President of the Constitutional Council.

The interim Head of State, A.

Bensalah, summons the electorate for July 4, 2019 and a meeting to prepare for the ballot.

These come to an end and the ballot is postponed again.

The Constitutional Council extends the interim of the Head of State until the swearing in of the elected President of the Republic.

New consultations take place without great results under the aegis of Karim Younès who installs ANIE and at its head Mohamed Charfi.

From politics, the crisis is transplanted to the constitutional level.

The duration and complexity of the crisis engender the dichotomy of power.

Thus the government function passes to the Chief of Staff who dictates the orientations and major decisions such as the date of the presidential election on December 12, 2019.

As for the administrative function, it is the responsibility of the Head of State in charge who formalizes the acts A.

Gaïd-Salah.

Abdelmadjid Tebboune is elected, from the 1st round, President of the Republic.

Its first major reform is the revision of the Constitution approved by referendum on November 1, 2020 by 66.

80 % of the votes cast by the electorate who shunned the ballot box (23.

72 %).

Abstract FRE

La candidature du Président Bouteflika à un 5ème mandat est un affront pour les jeunes.

Le mouvement populaire ou Hirak du 22 février 2019 bouleverse la donne politique, les marcheurs des vendredis et les étudiants les mardis s'y opposent et réclament l'instauration de la démocratie.

Pour y faire face, le Président Bouteflika reporte les élections du 18 avril 2019, gèle la H.

I.

I.

S.

E.

, désigne un nouveau premier ministre, Nourredine Bedoui, qui forme son cabinet le 31 mars 2019.

Partisan du 5° mandat, le chef d'état-major Gaïd-Salah redécouvre l'article 102 de la constitution.

En présence du haut commandement de l'armée, il ordonne à Bouteflika de le mettre en œuvre, lequel remet sa démission écrite au président du conseil constitutionnel.

Le Chef de l'Etat intérimaire, A.

Bensalah, convoque le corps électoral pour le 4 juillet 2019 et des assises pour préparer le scrutin.

Celles-ci tournent court et le scrutin est reporté à nouveau.

Le Conseil Constitutionnel proroge l'intérim du Chef de l'Etat jusqu'à la prestation de serment du Président de la République élu.

De nouvelles consultations ont lieu sans grands résultats sous l'égide de Karim Younès qui installe l'ANIE et à sa tête Mohamed Charfi.

De politique, la crise se transplante au plan constitutionnel.

La durée et la complexité de la crise engendrent la dichotomie du pouvoir.

Ainsi la fonction gouvernementale passe au chef d'état-major qui dicte les orientations et les grandes décisions telles la date du scrutin présidentiel le 12 décembre 2019.

Quant à la fonction administrative, elle est du ressort du Chef de l'Etat en titre qui formalise les actes de A.

Gaïd-Salah.

Abdelmadjid Tebboune est élu, dès le 1er tour, Président de la République.

Sa première grande réforme est la révision de la Constitution approuvée par referendum le 1er novembre 2020 par 66.

80% des suffrages exprimés par le corps électoral qui a boudé les urnes (23.

72%).