Évolution plio-quaternaire de la région de lakhsass-guelmim : versant sud de l’Anti-atlas occidental, Maroc

Abstract FRE

La région de Lakhsass-Guelmim, située entre 29° et 30°N, fait partie de l’Anti-Atlas occidental.

Elle est limitée au nord par la plaine de Tiznit et au sud par le Jbel Guir-Taissa.

Sa morphologie montre la prédominance des formes héritées tant dans les régions La région de Lakhsass-Guelmim, située entre 29° et 30°N, fait partie de l’Anti-Atlas occidental.

Elle est limitée au nord par la plaine de Tiznit et au sud par le Jbel Guir-Taissa.

Sa morphologie montre la prédominance des formes héritées tant dans les régions proximales des piémonts que dans les parties moyennes et distales : Le complexe alluvial de cette région se présente sous forme de cônes de déjection.

Ceux-ci sont commandés tout au long de leur histoire par la direction du réseau hydrographique, par les contraintes climatiques, par les caractéristiques pétrographiques de leur arrière-pays et par la tectonique.

Dans les parties proximales, au moins, deux générations d’anciens cônes de déjection ont été distingués (Pléistocène ancien et moyen).

Dans la partie moyenne, la plaine a conservé un substratum carbonaté, restes d’au moins de deux générations de paléolacs contemporaines des cônes anciens, surmontés par des dépôts Soltanien.

Vers l’aval, l’oued Oum-Laâchar et l’oued Sayad, depuis la transition Pléistocène-Holocène, ont entaillés, plusieurs terrasses bien individualisées sur leurs rives droites.

La surface de ces épandages détritiques a été recouverte, par endroits, par des accumulations éoliennes, façonnées par les vents qui traversent le couloir de Lakhsass-Guelmim donnant naissance à un modelé fluvio-éolien très actif.

Seuls les dépôts des cônes de déjection et les terrasses alluviales seront évoqués dans cet article.

des piémonts que dans les parties moyennes et distales : Le complexe alluvial de cette région se présente sous forme de cônes de déjection.

Ceux-ci sont commandés tout au long de leur histoire par la direction du réseau hydrographique, par les contraintes climatiques, par les caractéristiques pétrographiques de leur arrière-pays et par la tectonique.

Dans les parties proximales, au moins, deux générations d’anciens cônes de déjection ont été distingués (Pléistocène ancien et moyen).

Dans la partie moyenne, la plaine a conservé un substratum carbonaté, restes d’au moins de deux générations de paléolacs contemporaines des cônes anciens, surmontés par des dépôts Soltanien.

Vers l’aval, l’oued Oum-Laâchar et l’oued Sayad, depuis la transition Pléistocène-Holocène, ont entaillés, plusieurs terrasses bien individualisées sur leurs rives droites.

La surface de ces épandages détritiques a été recouverte, par endroits, par des accumulations éoliennes, façonnées par les vents qui traversent le couloir de Lakhsass-Guelmim donnant naissance à un modelé fluvio-éolien très actif.

Seuls les dépôts des cônes de déjection et les terrasses alluviales seront évoqués dans cet article.