استخدام اللغة الأمازيغية في القضاء بين الأساس الدستوري و القيود التشريعية

Abstract EN

To guarantee the principle of the right for a fair trial and defense and the principle of equality in courts requires the right of the litigants to use their own respective mother tongues.

after independence, the Algerian government chose Arabic as the only official language, which made Arabic the only language of the judicial system as well.

however, after the officialization of Berber language under the 2016 constitution, many legal restrictions, still hinder the free use of this language in courts, and this is the outcome of the fact that its official nature in the constitution is still very ambiguous and the laws relating to justice require that petitions and pleadings in the courts must be done in Arabic only.

we believe that a reform is necessary so that to guarantee for people the right to express themselves in their own respective mother tongues legislators and the judiciary system should never limit the freedom of litigants in defending themselves using their mother tongue or a language of their own choice.

Abstract FRE

La garantie du principe du droit à la défense et au procès équitable ainsi que le principe d'égalité devant les tribunaux exigent que les justiciables puissent utiliser leur langue maternelle sans contraintes.

au cours de la période coloniale, la France a empêché les algériens de se défendre dans leurs langues : arabe et tamazight.

Apres l’indépendance, l’Etat a opté pour l'arabe en tant que la seule langue officielle, ce qui en fait la seule langue dans le système judiciaire.

cependant, après l’officialisation de tamazight en vertu de de la constitution de 2016, de nombreuses restrictions juridiques empêchent l'utilisation de cette langue dans la justice en raison de l'ambiguïté de son caractère officiel dans la constitution, ainsi que les lois relatives à la justice qui exigent toujours que les requêtes, et les plaidoiries au sein des juridictions doivent se faire en langue arabe uniquement.

une réforme est nécessaire, pour garantir à l'individu le droit de s’exprimer dans sa langue maternelle, et que le législateur et la justice ne doivent pas limiter la liberté des justiciables de se défendre par l’usage de leur langues maternelles ou une langue de son choix.