الجسم لدى أفلاطون من الإقصاء إلى الأعتراف

Abstract EN

This study attempts to reinterpret Plato's conception of the body in a manner that eventually leads to its recuperation.

This is by recognizing its right to exist, providing it with care and veneration, and recognizing its faculties and abilities.

To do this, we will proceed from the critique of the "stereotyped image" according to which the body has been reduced to the corpse as a form.

As shall be demonstrated, this misunderstanding of Plato is the outcome of researchers' limitation almost exclusively to the <.

Thus, the study concludes by asserting that the body is not something that is always condemned; rather, it has become a sign and a witness as well.

It is no longer an obstacle that prevents the mind from its <; on the contrary, it works to awaken the soul and push it to remember, as remembrance is the <

Finally, the body is no longer filth and vice, but has become the soul's purifier from its sins and its savior from its diseases, specifically the injustice prevailing in the hell world.

The body does this through the pains and the various types of torment that it suffers and endures in order to be cured.

Abstract FRE

et de son droit à être reconnu par ses capacités et ses pouvoirs.

Pour ce faire, notre point de départ était de critiquer cette «< image stéréotypée » selon laquelle le corps a été réduit au cadavre en tant que forme.

En montrant que la source de cette définition erronée nous vient du fait que les chercheurs se sont contentés du dialogue de «< Phédon » dans leur conception du corps, sans prendre en considération l'évolution qu'a connue cette conception chez ce philosophe grec par rapport au corps dans << les dialogues de la vieillesse ».

Ainsi, l'étude conclut en affirmant que le corps n'est pas quelque chose qui est toujours condamné; au contraire, il est devenu un signe et un témoin aussi.

En effet, il n'est plus considéré comme un obstacle pour l'esprit dans sa "chasse des réalités", mais au contraire il contribue à éveiller l'âme dans son << chemin royal » vers une remémoration du monde idéal et à découvrir l'essence des choses.

Enfin, le corps n'est plus considéré comme une impureté ou un vice, mais il est devenu un purificateur de l'âme de ses péchés et son sauveur de ses maladies, en particulier l'injustice qui règne dans le monde de l'enfer.

Le corps le fait à travers les douleurs et les tourments divers qu'il subit et endure pour guérir.