ختان البنات بين التجريم القانوني و هيمنة العادات الاجتماعية

Abstract FRE

Soulever des questions se rattachant à un sujet telle que l’excision des filles dans un pays arabo-musulman d’un point de vue purement juridique est en soi une originalité.

Mais le vrai mérite de cet article c’est d’essayer d’une part de combler un vide juridique dont souffrent les juridictions des pays où se pratiquent cc genre de traditions et d’autre part d’attirer l’attention sur un phénomène grave qui peut être considéré comme un acte criminel.

En effet, l’excision des filles se définit comme, l’acte d’éliminer une partie ou tout le clitoris en vue de priver les filles après leur mariage de l’orgasme et pourquoi pas en vue de les rendre complètement frigide.

Mais peut-on considérer cela comme un acte criminel ? Peut-on légitimer cet actc s’il est pratiqué par un spécialiste en la matière ? Peut-on aussi prendre en considération le consentement d’une fille totalement inconsciente et sujette aux pressions qu’exercent sur elle la société et ses traditions ? Est ce que cet acte sort du domaine de l'incrimination juridique du fait qu'il répond à la volonté des parents et de la société ? Est-ce que le fait d'enlever une partie seulement de l'organe génital intervient dans l'appréciation juridique de l'acte ?.

A toutes ces questions et à bien d'autres l'auteur va tenter de répondre dans cet article en partant du principe que l'excision est un acte qui peut être soumis à la juridiction pénale au même titre que les autres actes criminels qui portent atteinte à l'intégrité physique des personnes