La régénération naturelle du chéne-liège de montagne (Quercus suber L.)‎ et son rapport avec les facteurs du milieu : cas de la subéraie de Bab Azhar (Taza)‎

Abstract FRE

La forêt de chêne-liège (Quercus suber L.ر de Bab Azhar (Moyen Atlas oriental, Maroc), aménagée depuis 1940 mais où (a régénération des peuplements a peu réussi, est prise comme modèle pour essayer d’analyser les causes des difficultés pour régénérer ces peuplements de chêne-liège dits de montagne.

Azhar, la pression $o؛ ؟ale et le surpaturage avaient incite les gestionnaires clôturer 596 ha entre 1987 et 1992, répartis en 13 enclos, de ces peuplements régénérer.

Au sein de ces 13 enclos, une étude a été lancée en 1994 pour essayer de cerner les facteurs régissant cette régénération (recouvrement de la végétation, litière, altitude, exposition, sol, topographie...) et mettre en évidence ses atouts et ses contraintes.

A partir d’un échantillonnage stratifié, un inventaire du milieu et du peuplement a été effectué par un total de 124 placettes circulaires de 5 ares.

L’information a été traitée par deux approches numériques complémentaires: 1 ) Les profils écologiques et l’analyse de l’information mutuelle espèce n facteur pour étudier le comportement des semis vis^-vis des descripteurs du milieu et du peuplement et pour mettre en évidence les facteurs agissant sur la régénération, 2) L’analyse statistique au moyen des régressions multiples pour évaluer plus précisément les relations en^re régén^ation dscripte ^ s ؟u ntita ^ f $.

De ces deux approches, il ressort que la régénération du chêne-liège Bab Azhar est partout possible mais se produit préférentiellement dans les conditions les meilleures (sol profond, versant avec couverture végétale dominée par Pteridium aquilinum (Kuhn, Erica arboreaL.

et Cytisus proximité des semenciers...).