من أعلام الجزائر في الحجاز : الطيب العقبي

Abstract FRE

Tayeb El-Okbi est l’un des grands nationalistes et réformistes du début de ce siècle.

Il vit le jour la nuit du 15 janvier 1890 dans le village de Sidi-Okba (Près de Biskra).

Fils aîné de Mohamed Ben Ibrahim Ben El-Hadj Salah et de Baya bent Mohamed (issue de l’illustre famille Al-Khalifa), El-Okbi immigra avec sa famille vers El-Hidjaz (Arabie-Saoudite) en 1895.

Dès son jeune âge, Tayeb El-Okbi prit contact avec l’école coranique, mais atteignant l'âge de 13 ans, son père mourait laissant la dure tâche de l’éducation des enfants à la mère.

El-Okbi assimila les connaissances de son époque qui étaient traditionnelles et conformistes et il lut tout ce que lui tomba sous les mains.

En fait, El-Okbi fut un autodidacte et un grand orateur.

Sa grande soif de lecture lui permit de composer des poèmes et des élégies, (ces élégies qui étaient destinées à la mémoire des grands de son temps comme Mohamed Mekki Ben Azzouz, Algérien d’origine et Chérif Hossein, Gouverneur de la MECQUE, formateur de l’Etat arabe et leader de l’insurrection arabe contre l’oppression turque et ceci vers 1915).

D'une façon générale, la poésie de Tayeb El-Okbi avait les mêmes caractéristiques traditionnelles et conformistes que celle de son époque.

En ce qui concerne sa participation aux idéaux de son temps, on pourrait l’entrevoir par le biais de ce qu’il avait écrit, sur les sujets relatifs au monde arabe (le soulèvement des Arabes, l’unité arabe) dans la presse officielle et libre.

Ce qu’il écrivait touchait de prés la politique turque d’autant plus qu’il était l’un des membres de l’organisation des libres de la cité l’un des plus actifs nationalistes arabes, ce que lui valut l'exil vers l’Anatolie.

Vers la fin de la première guerre mondiale Tayeb El-Okbi et sa famille retournent à la Mecque.

Il fut alors nommé directeur du journal (El Kabla), et de l’Imprimerie El-Amiria.

El-Okbi pensait que la presse était une arme formidable de combat, pour l’Islam et les Musulmans.

Et c’est ce qu’il avait fait pendant toute sa vie, que ce soit au Machrak ou en Algérie.