L’endettement Americain et les placements de l’etat Algerien

Abstract FRE

La crise financière américaine et son effet d’entrainement sur l’économie mondiale monopolise tous les débats économiques de l’heure.

Il faut dire que la taille de l’économie américaine, aussi bien au plan de la production mondiale qu’au plan de l’investissement a rendu la crise que nous traversons, mêmes à des degrés différents, un sujet de préoccupation de tous les pouvoirs publics et les acteurs économiques.

L’Algérie ne semble pas en reste de cette préoccupation et des mesures ont déjà été prises pour atténuer les chocs de cette crise.

Cependant, cette crainte double d’intensité en présence d’une donnée économique importante caractérisant l’Algérie.

Ce pays connait une aisance financière confortable et une partie de sa stratégie économique est plus centrée sur des placements dans des marchés financiers internationaux, en particulier, américain.

Dans cet article nous essayons, dans un premier temps, de donner un aperçu de cette crise, ses répercussions sur le reste du monde, mais également la place de l’économie algérienne dans une économie de plus en plus mondialisée.

Comme beaucoup d’acteurs économiques algériens, on s’interrogera, dans un deuxième temps, sur la faisabilité d’un placement à l’étranger, en particulier dans le marché américain.

Nous décelons les avantages et les inconvénients d’une telle démarche en se positionnant dans un contexte économique global.

Pour cela, on utilisera une approche s’inspirant du pragmatisme en matière de gestion économique.

Dans une économie de plus en plus mondiale, la visibilité économique des pays est importante en rapport avec ses attentes en matière de croissance et de progrès économiques et sociaux.

Devant une conjoncture mondiale de plus en plus incertaine, on ne peut nier le fait que les économies nationales tendent à devenir progressivement pour l’économie mondiale ce que les économies régionales étaient jadis pour l’économie nationale.

C’est le positionnement de chaque économie qui importe le plus.