Que faire de l’implication dans l’examen psychologique ?

Abstract FRE

L’auteur de cet article tente de mettre à l’épreuve des notions psychanalytiques classiques en rapport direct avec la [■elation, l^ans l'examen psychologique, avec la médiation d’épreuves projeetives, le clinicien se trouve dans tous les cas, confronté aux mouvements relationnels qui constituent la trame de fond permettant que se tissent les réponses du Rorschach et les histoires du T.A.T.

Sans une méthodologie de la relation, le psychologue clinicien risque à titre d’exemple, de recueillir des protocoles pauvres non imputables totalement au fonctionnement psychique du sujet.

La méconnaissance, voire la répression de ces mouvements transféro-contre transférentiels, ampute l’examen psychologique de sa dimension de connaissance du fonctionnement psychique .

Les exemples donnés dans cet article illustrent bien l’intérêt de la qualité de la relation dans la proposition du diagnostic structurel et fonctionnel, déterminant un certain type de réponses au Rorschach et une certaine facture des histoires T.A.T., grâce ف sa propre résonance aux caractéristiques du sujet tout en restant dans l'expectative; L'observation "courte et intensive" que constitue l'examen psychologique, profiterait donc de l'investigation de l'implication.

Cependant pour parer aux difficultés inhérentes a toute rencontre de ce type, l'auteur propose des cadres d'échanges entre collègues en vue de contr^er cette implication au profit d'une connaissance objective.