الدولة و المؤسسة الوقفية : مناقشة لعلاقة السياسي بالديني من خلال الوقف

Abstract FRE

Tout au long de son histoire, le Waqf comme institution a toujours revêtu une très grande importante dans la société musulmane.

Ceci nous pousse à nous interroger sur les relations entre l’Etat et l’institution des Waqfs, et sur les effets de ces relations dans les domaines religieux et politique.

Les sociétés musulmanes durant leur évolution historique ont connu deux grandes formes de gouvernance, à savoir, la constitution d’un Etat Khalifale qui a débuté avec le prophète (saws), et s’est achevé par la chute de l’empire Ottoman.

Et une forme d’Etat comme nation héritière de l’Etat khalifale, qui a débuté après la chute de l’empire Ottoman et se poursuit jusqu’à nos jours.

Durant l’établissement de ces deux formes d’Etat, les liens entre la religion et la politique étaient au coeur du débat dans toutes les institutions qui formaient les sociétés sont répercutés sur la relation Etat/Institution des Waqfs, et ce parce que l’institution des Waqfs faisait partie de l’institution religieuse traditionnelle.

A l’opposé, l’Etat représentait l’aspect politique.

Dès lors, il était très naturel que l’institution des Waqfs soit affectée négativement ou positivement par les tractations entre les religieux et les politiciens.

Dans cette optique, notre intervention vise à tracer l’évolution de l’institution des Waqfs pendant les grandes mutations subies par les sociétés musulmanes.

Nous exposerons deux exemples : l’exemple algérien, et l’exemple turc.

A travers ces deux exemples, nous tenterons de démontrer que l’institution des Waqfs a connu une grande expansion durant la période de l’Etat Khalifale, et ceci grâce à l’homogénéité qui existait entre la religion et la politique.

Par contre, l’Etat nation se voit affecté par la modernisation et la sécularisation durant la période de son établissement.

L’institution des Waqfs devient le champ de bataille entre la religion et la politique.

Ceci provoque sa dissolution systématique dans un premier temps.

Et ensuite, sa récupération, et enfin la réconciliation entre l’Etat et les waqfs.