دور الحكم الراشد في المؤسسات الاقتصادية في تحقيق التنمية في الجزائر

Abstract FRE

L'économie algérienne traverse une période critique suite à la baisse des prix du carburant en raison de la récession économique qui a frappé l'économie mondiale, entraînant une baisse des recettes de l'Etat, chose qui l’a incité à réduire les dépenses publiques et les exportations, en essayant de chercher de nouvelles solutions.

Ainsi, l’état a entamé la mise en œuvre de nombreuses réformes en commençant par les entreprises publiques, dont leurs activités se concentrent dans des secteurs stratégiques afin de consolider leurs compétitivités internes pour gagner les enjeux et les défis d'un marché ouvert et sophistiqué.

Dans ce contexte, elles sont en mesure de couvrir une partie importante du déficit, qui a frappé le budget de l'Etat sous réserve de crée un climat favorable afin qu’elles jouent un rôle essentiel dans l'économie, et leur permettre ainsi de devenir des producteurs de la richesse hors carburant.

Mais ce but ne sera atteint sauf si elles se basent sur un système économique intégré avec la contribution de toutes les parties de la communauté, et en appliquant les principes de bonne gouvernance : la transparence, la participation, la responsabilité et la justice, non seulement aux entreprises publiques mais aussi aux administrations publiques, et aussi aux entreprises du secteur privé.

Mais, ce but ne sera pas pleinement atteint à moins que le cadre juridique soit adéquat, et une presse juste, des institutions de contrôle et de suivi fortes.

Dans ce contexte crée, la confiance se propage entre les différentes parties prenantes, la stabilité se renforce, les revenus et l'épargne augmentent, la disponibilité des moyens de financement, l'accroissement des investissements et la diminution du taux de chômage, par conséquent, le niveau de vie augmente et le taux de croissance augmente.

Enfin, dans l’état actuel, on peut confirmer que les institutions algériennes n’ont pas été en mesure d'atteindre ses objectifs en raison de la négligence des principes de la bonne gouvernance et la faiblesse de l'appareil judiciaire et la presse et les institutions de contrôle et de suivi, ce qui a généré la corruption généralisée et le gaspillage de l'argent et par conséquent, il a eu un impact négatif sur les indicateurs macro-économiques et a empêché le développement.