La rupture entre sciences et valeurs : la technique comme idéologie

Abstract FRE

Aujourd’hui, la modernité a certainement le mérite de faire pleine lumière sur un phénomène de plus en plus présent dans la culture contemporaine, celui de l'absolutisation du relatif.

Détaché de son contexte, ce langage est manipulé pour dire n'importe quoi et "démontrer" ainsi que tout se vaut, la première victime de cette déconstruction est les sciences de l’homme qui se trouvent reléguées au statut d'une construction sociale parmi d'autres ; la contrainte de la vérification expérimentale étant largement exposé.

Il serait important d’analyser ici en quoi consiste l’approchement entre modernisme et sciences de l’homme sur une base nouvelle et rigoureuse, non seulement les conditions du dialogue entre sciences exactes et sciences humaines, mais aussi celles du dialogue entre science et culture, science et société, technique et spiritualité (valeurs).

L’objectif de cet article n’est autre que de procéder à une appréciation critique de la thèse de « décadence des sciences de l’homme » et « la mort de l’homme lui-même » dans le monde moderne, c’est pour cela que notre propos est double : - Souligner les difficultés de l’argumentation et de raisonnement dans les sciences de l’homme qui se sont liées à l’absence de champ d’application et de labo d’expérimentation ; - Montrer que les failles existantes au niveau des sciences en question découlent principalement d’une problématique qui évoque la technique et provoque la conception sociale.