Modélisation économique pour une gestion optimale et durable de l’élevage du mouton steppique

Abstract FRE

Le Modèle SOLVSAMP a permis de traiter les données d’une enquête menée auprès de 120 exploitants de 4 communes (Ain El Bell, Djelfa, Hassi Bahbeh, et Messad) en se fondant sur l’approche optimale de la théorie du contrôle en temps discontinu.

L’objectif consiste à aider à la décision d’adopter la technique d’association culture-élevage (ACE) qui semble plus optimale économiquement et écologiquement.

En effet, les concentrés alimentaires constituent 49% des dépenses totales de l’activité en bonne année (BA), et 63% en mauvaise année (MA), pourtant l’intrant céréalier est subventionné et la production du mouton est défiscalisée.

Pour le grand éleveur, la baisse moyenne (agneau et antenais) du chiffre d’affaires de la MA par rapport à la BA est 42,97% et pour le bénéfice produit, elle est 53,50%.

Quant au moyen éleveur les mêmes résultats sont dans l’ordre 50% et 59,34%.

Pour le petit éleveur, la chute moyenne est 68% et pour le bénéfice produit, elle atteint 80%, avec un bénéfice nul pour l’antenais.

L’ACE proposée est vraisemblable, les productions saisonnières et les unités vendues sont constantes ; les chiffres d’affaires ou les bénéfices globaux le sont aussi avec la maîtrise de l’alimentation.

Les taux de marges bénéficiaires augmentent et restent stables, quelle que soit la saison et ce pour l’agneau 76% en BA, 74% (MA) ; l’antenais 74% en BA et 72% (MA).

L’ACE aboutit à la sécurisation durable des productions et des profits optimaux en minimisant les risques liés le plus à l’agriculture extensive.

Ainsi, la plus importante réalisation est le résultat de la décision économiquement et durablement rationnelle de chaque producteur en vue d’arriver à son optimum.