Analyse économétrique de l’insertion professionnelle des jeunes diplômés de l’enseignement supérieur : cas des diplômés de l’université de Bejaia

Abstract FRE

Les mutations économiques que l’Algérie a connues ces dernières années ont conduit à une augmentation importante du chômage.

Même si le taux du chômage a connu une baisse significative entre 2004 et 2010, puisque, il est passé selon les statistiques de l’ONS de 23,3% en 2004 à11.2% en 2015 pour l’ensemble de la population en âge de travailler.

La population en Chômage au sens du BIT, est estimée à 1 337 000 personnes.

Il reste néanmoins important notamment chez les jeunes diplômés de l’université, où les taux du chômage est de 14 .1 %, et chaque année, plus de 250 000 nouveaux diplômés arrivent sur le marché du travail.

Face à cette situation, l’Algérie a mis en place et a développé des politiques d’interventions sur le marché du travail dont l’objectif est de créer les conditions d’insertions professionnelles de ces jeunes diplômés.

Cependant, l’intégration ou l’insertion professionnelle des jeunes diplômés est non seulement une question de société, mais aussi de recherche.

Elle est souvent décrite comme un processus complexe et multiforme dont la mesure où elle s’avère une tâche ardue et mobilise une importante batterie de concepts et d’instruments tant théoriques qu’empiriques.

L’émergence des problèmes du chômage des jeunes diplômés, conduit les économistes à analyser les différents déterminants de leurs insertions.

C’est dans cette optique que nous inscrivons notre communication, qui s’attache dans un premier temps de présenter les différents dispositifs misent en place par les pouvoirs publics pour l’absorption du chômage, et dans temps d’analyser l’influence des variables individuelles sur l’insertion professionnelle des diplômés de l’enseignement supérieur de l’université de Bejaia et ce par une approche économétrique des modèles de durées.