الناقد و التحول من القديم إلى الخطاب المحدث

Other Title(s)

Passage de l'ancien critique à la position de la modernité

Author

ابن يحيى، عباس

Source

التواصل

Issue

Vol. 2003, Issue 11 (31 Dec. 2003), pp.29-44, 16 p.

Publisher

Annaba Badji Mokhtar University

Publication Date

2003-12-31

Country of Publication

Algeria

No. of Pages

16

Main Subjects

Arabic language and Literature

Abstract FRE

La dialectique du (nouveau et de l’ancien) qui réapparaît dans des périodes divergentes et convergentes dans la pensée et la culture Arabe en général, est considérée comme un repère important dans le parcours de cette culture dans laquelle se rassemblent des questions essentielles qui ne reviennent uniquement pas au moment où elles ont été posées, mais elles sont le regroupement d’une perspective qui a usé ses propositions et, la naissance d’une autre perspective qui va retourner au passé, après avoir consommé sa raison d’être, et perdu les motifs de son existence.

La piste par laquelle l’ancien critique est passé à la notion de la modernité est très importante, car elle détecte les points essentiels de faiblesses dans la position -éu conservateur (l’ancien), et il fait allusion aux points semblables dans la nouvelle position.

On s’est étalé sur la nature de la position de l'ancien (le conservateur) qui était incapable de dégager des réponses objectives et précises, ce qui l’a conduit à former une nomenclature de jugements impressionnistes, dans laquelle tournaient ses adeptes, mais leur autorité sur le parcours de la poésie n’était pas à partir d’une œuvre critique, mais surtout de leur place dans le fondement des sciences du angage, et c’est pour cela qu’ils ont appliqué les mêmes normes sur le mouvement poétique, ce qui mène - lors de l’apparition de la nouvelle sensibilité- à un antagonisme.

Il en résulte que le succès des rénovateurs (el mohdatine) est passé par la reconnaissance des encyclopédistes comme (Al djahid) sous la forme d’acceptation de leurs textes dans leurs extraits.

Mais le passage réel pour l’édification de la modernité s’est fait d’abord après la distinction du critique en éloignant les nombreux et différents exploitants de la recherche sur le texte poétique, surtout les lexicologues et les historiens, qui ne voyaient en ce texte qu’un moyen servant à justifier et renforcer leurs opinions, et il suffit donc de signaler l’échec des lexicologues et des anciens grammairiens de comprendre la poésie naissante.

Ils se sont contentés de la juger.

La deuxième piste est le résultat de ce qui a précédé ; parce que le fanatisme, la subjectivité, et la mauvaise interprétation ont conduit à un vrai dilemme.

D’une part, l’ancien linguiste agréait et acceptait la nouvelle poésie mais il suivait cette acceptation d’un refus sans justification, et ces linguistes ont de plus découvert eux mêmes - et selon leurs outils et leur méthode - l’imperfection du model ancien qu’ils considéraient comme étant l’exemple et la référence.

La troisième piste sera le résultat de la découverte du (non model) et le texte sera ainsi la seule référence, et c’était l’appel des critiques modérés et la revendication des poètes; parce que le fait de se juger et se référer au texte seul, délivrera le critique de la temporalité, la normalité et le mimétisme des antécédents (salafia).

Mais tout cela prouve que la quatrième piste est l’explication la plus importante de ce passage vers la modernité, car beaucoup d’éléments se sont imbriqués pour la naissance d'une nouvelle sensibilité, alors la citadinité, la nouvelle Culture et le sentiment des nouvelles préoccupations ont fait naître un nouveau goût, qui est à l’origine de la formation d’une nouvelle et différente relation avec le Patrimonial.

Le mouvement de la modernité n’est donc pas une exclusion du patrimonial, au contraire il est la découverte de ses éléments vivants, pour les investir dans le but de fonder un art qui vient aux besoins d’un public différent, et assure enfin une communication et une autre vivacité de ce patrimonial.

De ce fait, un autre résultat se dégage; la défense de l’ancien est une question qui a été mal comprise, comme s’il ne s’agit pas à ce niveau d’une position philosophique, mais d’un type d’interprétation qui peut réapparaître une autre fois, et c’est pourquoi on a remarqué que la modernité renferme le germe de cette interprétation formelle du patrimonial, et c’est ce qui va causer sa déviation et sa transformation de la position d'étude et de recherche de la création à la pratique encore une fois, de l’autorité sur le texte à travers la poursuite des origines d’une idée, d’une image ou d’une locution, tout au long et après le quatrième siècle hégire (neuvième et dixième après Jésus C).

American Psychological Association (APA)

ابن يحيى، عباس. 2003. الناقد و التحول من القديم إلى الخطاب المحدث. التواصل،مج. 2003، ع. 11، ص ص. 29-44.
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Modern Language Association (MLA)

ابن يحيى، عباس. الناقد و التحول من القديم إلى الخطاب المحدث. التواصل ع. 11 (كانون الأول 2003)، ص ص. 29-44.
https://search.emarefa.net/detail/BIM-964046

American Medical Association (AMA)

ابن يحيى، عباس. الناقد و التحول من القديم إلى الخطاب المحدث. التواصل. 2003. مج. 2003، ع. 11، ص ص. 29-44.
https://search.emarefa.net/detail/BIM-964046

Data Type

Journal Articles

Language

Arabic

Notes

يتضمن هوامش : ص. 42-44

Record ID

BIM-964046