سينمائية سينما الثورة الجزائرية مع اقتراب آني في خطابي رشيد بوجدرة، و لطفي محرزي

Abstract FRE

Tout le monde s’aperçoit de la naissance historique voire révolutionnaire du cinéma algérien, mais nul ne saurait prétendre avoir tout sassé et ressassé son rapport avec l’Histoire en tant qu’une charge thématique sur un plan esthétique systématiquement prouvé.

Le cinéma algérien, qu’il soit une oeuvre d’art ou une entreprise critique, ne cesse, malheureusement, d’exploiter sa mémoire révolutionnaire de façon horizontale se restreignant si souvent à ruminer le contenu (passéiste) du film sans faire référence au film en lui-même.

Or, un film traitant la révolution comme thème ne saurait pas forcément être révolutionnaire, tant qu’il a une tendance instrumentale d’en refléter et, par conséquent, d’altérer sa technicité et son identité esthético-cinématographique.

En revanche, le film peut être révolutionnaire même s’il relève d’un thème n’ayant aucun rapport avec la révolution ! Parallèlement, la critique même du cinéma algérien s’abstient généralement de déboucher sur la spécificité cinématographique du film; elle critique le contenu, surtout quand il est révolutionnaire, sans critiquer pratiquement le film qui le révèle ! Le hic c’est bien est là ! Pour ce, nous sommes censés, dans cette recherche, envisager une lecture modérément systématisée sur l’itinéraire productif et critique du cinéma algérien portant sur la révolution pour pouvoir, justement, reconcevoir sa position vis-à-vis du référent en valorisant la distinction entre un cinéma révolutionnaire et une révolution cinématographique !