النزعات الفكرية الكبرى في الإحصاء

Abstract FRE

La statistique, telle que nous la connaissons actuellement, est le fruit d'une interaction harmonique tout au long de l'histoire entre la philosophie.

les mathématiques et l'expérience humaine.

La statistique a été depuis le dix-septième siècle un sujet de discussions des plus controversées.

Se trouvant à mi-chemin entre méthode pour les uns et science, à part entière, pour les autres; la statistique a été.

et demeure jusqu'à nos jours, sujette à de nombreuses polémiques quant à l'objet de son étude entre les adeptes de ces deux thèses inconciliables.

Si les partisans de la première thèse ne s’élevèrent guère à un niveau théorique digne de ce qu’elle allait être par la suite cette science; les apologistes de la statistique comme science se sont, par contre, montrés tout au long de son évolution très fertiles dans l'enrichissement de sa théorie.

De part sa genèse, la statistique est une science qui revêt par essence un caractère social.

Elle est nce au dix-septième siècle dans la société humaine grâce à l'Ecole Arithmétique d'Angleterre et aussi à FEcole Descriptive de Prusse.

C’est pour cela d'ailleurs, que la statistique perd aussitôt son statut de science et se rétrograde au niveau de simple méthode, dès lors qu’elle sort des limites de son domaine socio-économique originel.

Les grandes découvertes, qui ont été réalisées en mathématiques et en physique ainsi que les expériences dans les divers domaines de la connaissance, ont été d'un apport sans précédant dans l'enrichissement de la théorie de la statistique.

Celle-ci a.

de ce fait, naturellement épousé tous les grands courants de la philosophie contemporaine à différentes époques, allant du déterminisme à l'agnosticisme.

Et en même temps, elle a adopté en conséquences la théorie des probabilités comme base fondamentale de son évolution théorique.

La science moderne, qui étudie actuellement les différentes lois qui régissent les phénomènes de la nature, montre que ces dernières s'avèrent la plupart du temps déterminées non pas par une relation de causalité purement mécanique, selon Pascal ou encore déterministe dans le sens de Quetelet, mais sont plutôt définies par un système totalement stochastique et qui est cependant intimement lié à un certain genre particulier de déterminisme.