بورخيس صانع المتاهات في متاهة ترجمة الأعمى حارس المكتبات إلى العربية

Abstract EN

Borges : The Labyrinth Maker, one of rare books that once you put your hands on, skimming its contents and browsing its pages, you whis per to reading-demon that possesses your soul : "O that’s good news, this is a book!" It is a book where the translator takesyou by the hand to go for a picnic that he chooses its paths to bring, along with the pleasure of good companionship with Jorge, the pleasure of regaining hope in reading and believing in the feasibility of returning to libraries and books.

All this of course, the translator provides us with the tools of creating creative meanings from anything and nothing and with ways to capture the extraordinary metaphors from the stage of ordinary life in a critical time when phones over whelmed our life and become all infected with the syndromes of cybernetic applications that excluded literary clubs and memory destroying the quality of interaction in life.

Abstract FRE

Le Labyrinthe de Borges est l'un des rares livres qui dès qu’il tombe au sein de tes mains te pousse à le découvrir à travers son index, jusqu'à ce qu'il éveille le demon de lecture qui en toi : "Ah, quelle Merveille, ça c'est un livre !" C’est un livre qui permet à son traducteur de prendre ta main afin de t’accompagner et t’orienter dans une promenade qui a très bien planifié ses pistes.

Minutieusement.

A travers le livre, le traducteur nous mène vers le plaisir de reprendre espoir à la lecture, et de croire à la faisabilité de retourner dans les bibliothèques et les livres, et tout celà bien sûr, tout en nous donnant les outils pour créer des significations créatives à partir de tout et de rien, tout en nous fournissant des moyens de capturer les métaphores extraordinaires du stade de la vie ordinaire, dans une période critique où nos téléphones règnent, une période où l’homme est infecté par les syndromes d'applications cybernétiques qui excluent les clubs littéraires et réduisent la mémoire, ce qui signifiait que nous avions tué le meilleur de nous-mêmes.