Etude de l'impact de la consanguinité sur le profil de la santé dans la population de Beni Uuarsous (Tlemcen)‎

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Le mariage consanguin est une pratique matrimoniale qui reste très répandue en Algérie et dans le monde arable et islamique, où les traditions et les motivations d'ordre social, culturel et économique, ont le plus souvent orienté les conjoints au mariage vers un choix matrimonial à l'intérieur de la famille.

Le mariage endogame peut également entrainer des méfaits biologiques sur les descendants.

En effet, la consanguinité augmente la fréquence des homozygotes dans la population et de là le risque d'atteintes morbides.

Pour mieux comprendre la situation sociale de cette pratique, ainsi que ses retombées sur le profil de santé de la population, nous avons mené une étude sur 560 couples échantillonnés au hasard de la population rurale de Beni Ouarsous dans l'Ouest Algérien, qui ont été soumis à un questionnaire comportant des paramètres socio-anthropologiques et biologiques.

Les résultats ont conduit à un taux des unions entre apparentés relativement élevé qui est de l'ordre de 38, 33%, avec une préférence pour les unions entre cousins germains parallèles patrilatéraux.

L'impact de la consanguinité sur la santé, notamment sur les paramètres de reproduction, montre une importance indéniable, particulièrement sur la fertilité chez les femmes et la mortalité.

Les résultats révèlent également que la consanguinité semble impliquée dans le risque d'apparition de certaines affections de santé, tel que le diabète, l'handicap, le cancer et les problèmes rénaux.