صناعة المخطوط في بلاد الغرب الإسلامي بين الوراقة و التحقيق

الملخص FRE

L'industrie du manuscrit n'était pas réservée qu'aux peuples de l'Orient, l'Occident Musulman apportait sa quote-part à cette industrie ainsi qu'à l'authentification des manuscrits.

Le livre du juge Iyad (Al Qâdî 'Iyâd) « Al Ilmaâ Fi Oussoul Al Riwaya Wa Taqyid Al Samaâ » est considéré parmi les plus beaux livres dans ce domaine.

Aussi, le métier de copiste-libraire et de relieur-doreur étaient des professions très populaires dans les rues des grandes villes en Occident Musulman à l'instar de Fès, Cordoue, Béjaïa et Tlemcen.

Le livre le plus remarquable dans cette spécialité est celui du cheikh Bakr Ben Ibrahim Al Ichbili: « Al Tayssir Fi Sinaâte Al Tasfir ».

Les érudits en Occident Musulman s'intéressaient à la collecte desorigines linéaires du livre afin de s'approcher le plus près possible du texte premier de l'auteur en confrontant les différentes copies pour évaluer leur valeur et leur originalité.

Ils voyageaient souvent en vue d'obtenir l'original du livre parce qu'ils ne se contentaient pas de copies.

La ruée vers ces manuscrits se faisait par le biais de cadeaux ou par l'achat et les enchères.

Ces précieuses copies étaient une source d'ostentation entre leurs collecteurs et possesseurs.

Enfin, quand l'auteur achève son livre, il l'envoie à son cheikh ou à un savant éminent afin d'avoir un commentaire ou un compliment, ce qui augmentera sa valeur.