La recherche de l’ailleurs dans le chercheur d’or de J.-M. G. le Clézio et les chercheurs d’os de Tahar Djaout

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Cet article aborde une approche comparative de deux romans : le chercheur d’or de Jean-Marie Gustave le Clézio et les chercheurs d’os de Tahar Djaout.

nous analysons la quête de l’ailleurs, entrepris par les personnages, pendant leurs cheminements vers la découverte et vers la nostalgie du passé.

tout d’abord, nous précisons les déclencheurs de la quête qui sont : le désir d’évasion et l’appel de l’ailleurs ainsi que l’obsession du retour aux origines.

ensuite nous traitons les différentes dimensions de l’ailleurs : qui dit l’ailleurs géographique, dit déplacement physique en traversant la mer, en suivrant l’oscillation des vagues.

l’élément marin est volontiers évoqué pour incarner l’autre.

de surcroît, grâce à l’ailleurs mémoriel, les personnages trouvent des points de repère en se mouvant dans les tourbillons de la mémoire qui s’ épanouissent dans l’imagination.

au surplus, l’ailleurs métaphysique vise la quête d’un sens en vue de pénétrer dans les mystères et les secrets du monde.

les espaces souterrains sont dotés d’un potentiel symbolique qui sert à situer la frontière confuse entre le concevable et l’inconcevable, entre le visible et l’invisible.

nous expliquons et nous distinguons ces différentes facettes de l’ailleurs tout en prenant en considération le vécu et les voyages des deux auteurs.