La présence des médias dans L'État honteux de Sony Labou Tansi Mathusalem

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Cet article met en évidence la présence et les interactions des médias dans L’État honteux de Sony Labou Tansi (1981).

Ce roman qui relate la pratique du pouvoir, les périples et les exploits sexuels de Martilli Lopez est essentiellement marqué par l’intermédialité.

L’auteur.

L’auteur y incorpore plusieurs dispositifs médiatiques et artistiques.

Ainsi, la particularité de cette étude est qu’elle aborde la présence des médias ; lesquels se justifient par les multiples références intermédiales qui jalonnent explicitement le texte et se rattachent le plus souvent du récit et aux personnages.

Une question se pose : comment s’opère la présence des médias et quel sens donne-t-elle au roman de Sony ? A cette question fondamentale s’ajoutent deux autres qui en précisent le sens : quels sont les médias qui émergent dans le roman ? Ont-ils une influence sur l’imaginaire de l’auteur ? Pour répondre à toutes ces interrogations, nos hypothèse partent du constat que les médias s’imbriquent et s’intercalent presque de la même façon dans l’ensemble du roman et qu’ils influencent considérablement l’écriture de l’auteur.

Pour vérifier la pertinence et l’efficacité de ces hypothèses, nous nous servirons de l’intermédialité de Jurgen Ernest Müller comme cadre théorique pour étudier l’interconnexion entre l’écriture de Sony et les différents dispositifs médiatiques (littérature, musique, radio, téléphone, photographie…) qui émergent dans le roman.