Statut mycorhizien du chene-liege (Quercus suber L.)‎ et dynamique de la symbiose au cours des saisons

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En Algérie, le chêne-liège (Quercus subcr L.) est l'essence forcslière la plus importante du point de vue économique, par la surface qu'elle occupe et la valeur de son écorce.

Comme la plupart des végétaux, son développement est conditionné par l’existence d'un système mycorhizien qui intervient dans son alimentation minérale et hydrique.

Dans ce présent travail, nous nous sommes proposés d'étudier le statut mycorhizien naturel du Chêne-liège afin d’envisager par la suite, des expériences d'isolements de souches fongiques et des expériences de mycorhization contrôlée en pépinière.

L'étude s’est déroulée dans les régions d'EI-Kala, de Souk-Ahras et dans le massif de I ’Edough.

Les résultats montrent que le Chêne-liège peut s'associer svmbiotiquemcnt à au moins 14 champignons différents dans les subcraies de l'Edough et d'EI-Kala ci à 7 dans celles de Souk-Ahras.

Les ectomycorhises décrites appartiennent à divers genres tels que Laclarius.

Laccata.

Hehetoma.

Roletus.

Inocyhes, Pisotithus etc.

La collecte en automne de carpopliores des champignons croissant sous le Chêne-liège confirme bien ces résultats.

Par ailleurs, l’étude saisonnière du statut mycorhizien du Chêne-liège nous permet de dire qu'il y a une dynamique de l'infection des racines par les endophytes qui leurs sont associés.

En effet, le pourcentage de l’infection cctomycorhi/.icime ainsi que le nombre de morphotypes ont tendance à augmenter au printemps et en automne et à diminuer en été et en hiver.