Soins palliatifs au Liban : avis des soignants et des proches

المؤلفون المشاركون

Tohme, Aline
Abi Khalil, Lama
Kanan, Zalfa

المصدر

Journal Médical Libanais

العدد

المجلد 61، العدد 4 (31 ديسمبر/كانون الأول 2013)، ص ص. 222-227، 6ص.

الناشر

نقابة أطباء لبنان

تاريخ النشر

2013-12-31

دولة النشر

لبنان

عدد الصفحات

6

التخصصات الرئيسية

الصحة العامة

الموضوعات

الملخص FRE

BUT ET CONTEXTE : Au Liban, le développement des soins palliatifs demeure primitif et jusqu’à présent, peu d’études ont évalué le point de vue des soignants sur la qualité de l’accompagnement de leurs malades et les difficultés rencontrées.

Nous évaluons le point de vue du personnel soignant et celui des proches en ce qui concerne la qualité de l’accompagnement des malades en fin de vie.

MÉTHODE : Une étude analytique transversale, descriptive et comparative est menée entre septembre et octobre 2010, auprès de deux groupes - Groupe 1 : Professionnels de santé d’un centre hospitalier et universitaire de Beyrouth ; Groupe 2 : Proches de personnes décédées récemment suite à une maladie chronique incurable.

RÉSULTATS : Nous avons recueilli 447 réponses : 358 à l’hôpital auprès des soignants (80%) et 89 en ville auprès de proches (20%).

La prise en charge des problèmes physiques des malades en fin de vie est considérée adéquate par 68% des soignants alors que celle des problèmes psychologiques ne l’est que pour 40% d’entre eux.

Les difficultés physiques le plus souvent rencontrées sont les douleurs rebelles (44%); les difficultés psychologiques fréquemment notées à ce stade sont la dépression (40%), l’angoisse (18%) et la crainte de la mort (11,5%).

Les soignants (69%) et les proches (62%) sont pour informer le malade de la gravité de sa maladie ; les médecins plus fréquemment que les infirmières (75% vs 67,5% ; p = 0,002).

Les proches (75%) et les soignants (73%) pensent qu’aujourd’hui au Liban, la personne en phase terminale d’une maladie incurable ne meurt pas en paix et en toute dignité (p = 0,022).

71% des soignants vs 62% des proches considèrent qu’un acharnement thérapeutique est pratiqué chez les cancéreux (p < 0,001) et chez les non-cancéreux (61% des soignants vs 60% des proches ; p > 0,05).

CONCLUSION : La prise en charge des malades en fin de vie et de leurs familles doit être améliorée.

Des services de soins palliatifs adaptés aux spécificités culturelles, sociales et économiques du pays, et impliquant les secteurs privés et publics devraient être intégrés au système actuel de santé.-

نمط استشهاد جمعية علماء النفس الأمريكية (APA)

Tohme, Aline& Abi Khalil, Lama& Kanan, Zalfa. 2013. Soins palliatifs au Liban : avis des soignants et des proches. Journal Médical Libanais،Vol. 61, no. 4, pp.222-227.
https://search.emarefa.net/detail/BIM-395903

نمط استشهاد الجمعية الأمريكية للغات الحديثة (MLA)

Tohme, Aline…[et al.]. Soins palliatifs au Liban : avis des soignants et des proches. Journal Médical Libanais Vol. 61, no. 4 (2013), pp.222-227.
https://search.emarefa.net/detail/BIM-395903

نمط استشهاد الجمعية الطبية الأمريكية (AMA)

Tohme, Aline& Abi Khalil, Lama& Kanan, Zalfa. Soins palliatifs au Liban : avis des soignants et des proches. Journal Médical Libanais. 2013. Vol. 61, no. 4, pp.222-227.
https://search.emarefa.net/detail/BIM-395903

نوع البيانات

مقالات

لغة النص

الفرنسية

الملاحظات

Includes appendix : p. 226-227

رقم السجل

BIM-395903