Hydatid disease : the lebanese contribution

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La maladie hydatique ou l’échinococcose kystique est une maladie zoonotique causant des problèmes médicaux, économiques et de santé publique dans différentes parties du monde, y compris l’Amérique du Sud, l’Afrique du Nord, la Turquie et les pays du Moyen-Orient.

Les hommes aussi bien que les animaux, surtout les moutons et les chiens, sont infectés suite à l’ingestion de légumes feuilles, contaminés par les oeufs (oncosphères) de l’Echinococcus granulosus.

Les kystes hydatiques, qui sont l’étape larvaire du parasite, sont surtout localisés dans le foie et les poumons de l’hôte infecté.

Du fait de son endémicité chronique au Liban et dans les pays voisins, cette maladie a longtemps été au coeur des recherches effectuées par des médecins et chercheurs au Liban, surtout ceux de l’Université américaine de Beyrouth (AUB) et son centre médical (AUBMC).

Dès le début du siècle dernier, dans les années 20, plus de 130 études ont été publiées ; certaines étaient novatrices, comme par exemple l’introduction du célèbre test d’hémagglutination indirecte pour le sérodiagnostic et l’utilisation de cétrimide dilué comme agent protoscolicide au cours de la chirurgie.

Bien que l’incidence de la maladie hydatique soit en décroissance au Liban, elle est considérée comme un problème de santé publique ; c’est aussi une maladie émergente ou ré-émergente dans plusieurs parties du monde.

Dans cette revue des nombreuses études et/ou publications réalisées au Liban nous rendons hommage à ces chercheurs et à l’impact de leurs travaux dans la connaissance de plusieurs aspects de la maladie hydatique.

Ces derniers incluent l’épidémiologie, les moyens de transmission, les caractéristiques cliniques, radiologiques, sérologiques, et immunologiques nécessaires pour le diagnostic ainsi que les investigations de différentes modalités thérapeutiques.

La compilation de ces études constitue une référence de base pour les chercheurs et enquêteurs intéressés à poursuivre des recherches sur ce sujet, en particulier au Libac.

Les avancés technologiques ainsi que la disponibilité et l’utilisation de nouvelles méthodologies aideront probablement à trouver des moyens plus fiables et efficaces pour le diagnostic, le traitement et le contrôle de cette maladie.