Pathologies urbaines et criminalité (I)‎ : la communauté ou Jmaâ au cœur d’une nouvelle politique criminelle “sociale” au Maroc

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La ville marocaine ressemble de plus en plus à la ville occidentale du vingtième siècle.

Ses quartiers déshérités permettent la constitution de dangereux réseaux criminels dont les membres sont en contact les uns avec les autres, se rencontrent, s’associent et s’aident mutuellement.

Ils apprennent aux plus jeunes le savoir-faire, le maniement de l’équipement (armes, outils, véhicules...), le langage1 et les codes criminels, la consommation de l’alcool et de la drogue.

Leur banalisent 1 ordre, la sécurité et le châtiment de la société.

La ville marocaine devient elle aussi un terreau fertile pour la violence et la criminalité qui varie selon la taille des villes.

Sa démographie et son urbanisation galopantes accélèrent le processus de désintégration.

Mais le discours policier n’est pas la solution.

Nous savons que les relations entre 1 urbanisation, la structure sociale, les valeurs culturelles et les transformations socio-économiques et la criminalité, sont aussi nombreuses et complexes que les remèdes proposés.