Narrating back : a cultural-critical approach of the Egyptian short story

Abstract FRE

Cette étude adopte une approche fondée sur la critique culturelle, qui cherche à trouver l’équilibre entre les aspects esthétiques, culturels et historiques dans le texte littéraire.

Elle a pour but d’analyser les transformations du concept d’écriture chez les auteurs contemporains du récit court égyptien, à travers trois courants inséparables et enchevêtrés.

Mahmoud Taher Lasheen a ,lui le premier, représenté au début du 20ème siècle, une nouvelle tendance dans l’écriture du récit court, dont la préoccupation était de créer une littérature nationale, ou ce qui est appelé littéralement «la littérature égyptienne contemporaine».

Ensuite, le groupe “Galerie”(1967) le magazine, dont les écrivains ont inauguré une nouvelle sensibilité dans l’écriture littéraire.

Dans les années 1990, par un élan de militantisme culturel et dans un contexte marqué par des changements très difficiles, un groupe d’écrivains, en usant de nouvelles techniques d’écriture, a réussi à accomplir un grand nombre de transformations au niveau de la critique et de l’esthétique littéraires.

Cette étude, à travers des collections de courts récits spécifiques des années 1990, se concentrera sur les oeuvres : “Personne non intentionnelle” de Montaser Alqaffash, “Les fantômes des sens” de Mansoura Ezzeddin et “Légère piqûre” de Ghada Alhalawany.

L’analyse des oeuvres citées se basera sur une critique culturelle, visant essentiellement à déconstruire le concept d’écriture que ces écrivains ont reflété dans leurs textes.

Cette critique se fera en comparaison entre les écrivains de la génération des années 1990, et ceux de la littérature dite postcoloniale.

Les écrivains postcoloniaux ainsi que ceux des années 1990, ont utilisé un grand nombre de techniques d’écriture similaires, mais dans des stratégies différentes, pour lutter soit contre la domination coloniale, ou contre la discrimination sociale et politique.