Le corps féminin entre esthétique poétique et perfection créative chez Mohamed Dib, Omar el Mokrani et Louis Aragon

Abstract FRE

Explorer les chemins du «dire» du corps est une entreprise d’écriture dont l’enjeu est péremptoire et déterminant.

les trois poètes Aragon, Dib, el Mokrani croisent les regards et apportent des éclairages nouveaux sur ce corps tantôt en deuil, tantôt en noces ; ils vont devoir inventer une langue qui invente une réécriture poétique nouvelle.

l’intérêt scripturaire a atteint une forme éclatée avec la polyvalence des mots, l’ambigüité de la syntaxe ainsi que la remise en question de l’acte même d’écrire.

les trois poètes ont séduit par le verbe et ont dit le corps avec une faculté dolosive de changer par le vers, de fasciner et d’entrainer par une attirance irrésistible la femme dans un espace de mots rimés visant à la séduire.

les trois écrivains de culture différente ont loué le corps féminin qui par des «qassidates», qui par une écriture éclatée qui par des vers rimés pour l’exploiter à travers des «je» (jeux) qui mènent à la structure du sujet pour déterminer le signifiant.