The scientific wealth of nations with special reference to Algeria : a cross-country productivity analysis of academic research

Abstract EN

This article aims at evaluating and explaining cross-country academic research activities through two-stage DEA methodology.

A sample of 161 countries including 19 from MENA region is analyzed.

In the first stage, DEA is applied to measure research productivity.

The inputs "Population" and "Gross Domestic Product" (GDP) are used to construct Scientometric Indicator Scores (SIS) for the full sample while the inputs “Human Capital” and “GERD” are used to obtain Scientometric Efficiency Scores (SES) for 116 countries.

In the second stage, as postulated by the New Institutional Economics literature, “Quality of Institutions” is treated as a “fundamental” factor explaining scientific research indicators through “Human Capital” channel.

Throughout, an IV approach is applied to correct for potential biases where both “Quality of Institutions” and “Human Capital” are treated as endogenous variables determined mainly via appropriate exogenous historical and cultural factors.

With a mean of 1.

8 Scopus documents (per thousand people) for Algeria during 1996-2019 and 4.

5 for MENA region against 13.

2 documents worldwide, MENA countries and particularly Algeria seem to be trailing behind.

As shown by DEA scores, the mean constant return to scale (CRS) SIS score, estimated at 11.

7% for Algeria and 17% for MENA countries against 28% for the remaining 142 countries, confirms that MENA countries are significantly less productive.

However, the mean CRS SES score, estimated at 16.

6% for Algeria and 27.

3% for 13 MENA countries against 34.

5% for 103 countries worldwide, indicates no significant difference suggesting that MENA countries are not significantly less efficient.

This last result indicates, as expected, that low performance of scientific research for many developing countries including Algeria, could be explained, at least partly, through low levels of both "Human Capital" and “GERD”.

At the second stage, for SIS model, OLS estimations confirm the previous result even if the human capital coefficient is small and barely significant while IV estimations show that human capital coefficient is more than double and highly significant suggesting that the size of the bias due to endogeneity is important.

However, due to the high level of inefficiency in many non-HIOCED countries, a sizable productivity advantage for HIOCED countries is documented beyond what can be attributed to human capital and GERD.

Moreover, IV estimations confirm the key role played by the factor “Quality of Institutions” in explaining SIS (and SES) scores differences.

Furthermore, “Cultural Zone” and “Identity of Colonizer” as well as “Natural Resources Rents” prove to be significant exogenous variables.

These findings seem to be quite robust with respect to alternative measures of both “Quality of Institutions” and “Human Capital”.

Abstract FRE

Cet article vise à évaluer et à expliquer les activités de recherche universitaire transnationales à travers la méthodologie DEA en deux étapes.

Un échantillon de 161 pays dont 19 de la région MENA est analysé.

Dans la première étape, la méthode DEA est appliquée pour construire des Scores d'Indicateurs Scientométriques (SIS) pour l'échantillon complet et des Scores d'Efficience Scientométriques (SES) pour 116 pays.

Dans la seconde étape, comme postulé par la littérature de la Nouvelle Economie Institutionnelle, la « Qualité des Institutions » est traitée comme un facteur « fondamental » expliquant ces indicateurs à travers le canal du « Capital Humain ».

Tout au long, une approche IV est appliquée pour corriger les biais potentiels où la « Qualité des Institutions » et le « Capital Humain » sont traités comme des variables endogènes.

Avec une moyenne de 1,8 documents Scopus (pour mille habitants) sur la période 1996-2019 pour l'Algérie et 4,5 pour la région MENA contre 13,2 documents dans le monde, les pays MENA, particulièrement l'Algérie, semblent être à la traîne.

Comme le montrent les scores DEA, le score SIS moyen à rendement d'échelle constant (CRS) confirme que les pays MENA sont significativement moins productifs.

Cependant, le score CRS SES moyen n'indique aucune différence significative suggérant que les pays MENA ne sont pas significativement moins performants.

Ce dernier résultat indique, comme prévu, que la faible performance de la recherche scientifique pour de nombreux pays en développement, y compris l’Algérie, pourrait s'expliquer, au moins en partie, par de faibles niveaux de « Capital Humain » et de « GERD ».

Pour le modèle SIS, les estimations OLS confirment le résultat précédent même si le coefficient de capital humain est faible et à peine significatif tandis que les estimations IV montrent que le coefficient de capital humain est plus que double et hautement significatif suggérant que la taille du biais dû à l'endogénéité est importante.

Cependant, un avantage de productivité considérable pour les pays HIOCED est documenté au-delà de ce qui peut être attribué au capital humain et GERD.

De plus, les estimations IV confirment le rôle clé joué par le facteur « Qualité des Institutions » dans l'explication des différences de scores SIS (et SES).

Par ailleurs, les variables « Zone culturelle » et « Identité du colonisateur » ainsi que « Rentes des Ressources Naturelles » s'avèrent être des variables exogènes significatives.

Ces résultats semblent être assez robustes en ce qui concerne les mesures alternatives de la « Qualité des Institutions » et du « Capital Humain ».