Tax policy to treat the housing crisis in algeria: the potential impacts of taxation on the housing market

Abstract EN

Since its independence in 1962, Algeria has recognized a deep housing crisis despite the multiples policies adopted by the government.

These policies were based on a quantitative approach and consists on increasing the supply side by offering millions of houses units using public funds coming mainly from oil & gas exportation.

The official statistics confirms that the total number of houses units (supply side) is more than the total number of households (demand side) by more than one million units, which proofs that the crisis is a related much more to the distribution problem.

Therefore, instead of focusing on building new houses, we suggest the government to change the incorrect behaviors of using houses for wealth storage, speculation, and renting.

Consequently, it should reinforce old taxes on real-estate and create new ones for double properties to affect the behaviors in such a way to make it on the interest of everyone to keep only one unique house to avoid the heavy taxes and the additional charges.

L'Algérie a connu durant un demi-siècle après son indépendance une crise aiguë en matière de logement que les gouvernements successifs n'ont pas pu résoudre parce qu'ils considéraient qu'elle était engendrée par la non-disponibilité d'un nombre suffisant de logements.

Or, les statistiques officielles montrent que le nombre de logements disponibles dépasse le nombre de foyers d'environ un (01) million d'unités, ce qui montre bien que la raison de la crise ne réside pas là.

La solution ne doit donc pas être d'ordre quantitatif; il faut plutôt œuvrer pour changer les modes de consommation qui favorisent la thésaurisation et la spéculation sur le logement pour mettre fin à la rente tirée de la location.

Dans cette perspective, l'imposition de taxes supplémentaires fera que les personnes auront intérêt à se suffire d'un seul logement et à se défaire le plus rapidement possible de leurs autres propriétés pour éviter les charges fiscales qui s'y rapportent.