The coherence of the prime mover as efficient cause in Aristotle (with Alexander and Averroes)‎

Abstract EN

I reexamine in this paper Aristotle’s apparently contradictory doctrines regarding the causality of the prime mover.

In the scholarship to date on the problem, I argue, the best grounds for a “coherence theory” of the relevant difficult texts have not yet been eliminated or even considered.

My findings lead me to call into question the received scholarly opinion that Aristotle’s prime mover is an exclusively final cause and to defend in a new way the efficient causal interpretation, using the greatest commentators on Aristotle, Alexander of Aphrodisias and Averroes.

Before embarking on this project in Part 2, I first identify what I mean by a “coherence theory,” and I locate the problems with theories that are current.

In Part 1, then, there emerges an argument for how to proceed, as well as a foundation for an alternative position.

At the center of Part 2, I introduce the key to dissolving the apparent textual incoherences: Aristotle’s absolutely first mover should be thought of first, not as an “efficient,” but as a “source cause” whence motion begins, since it moves, not as an artist, but as the art in the first artist’s mind.

Part 3 proposes, as a result, a new reading of the “Problem Text” of Metaphysics A.7 that suggests an “exclusively final cause.”

Abstract FRE

Dans cet article je réexamine les doctrines apparemment contradictoires d’Aristote à propos du premier moteur.

Je soutiens que, jusqu’à ce jour, la littérature sur ce problème n’a pas encore éliminé ni même pris en considération les meilleures raisons pour une « théorie cohérente » des textes difficiles.

Mes recherches m’amènent à remettre en question la vue prédominante parmi les experts selon laquelle le premier moteur d’Aristote est une cause exclusivement finale et à défendre d’une manière nouvelle l’interprétation selon laquelle le premier moteur est une cause efficiente.

J’utilise à cette fin les plus grands commentateurs d’Aristote, Alexandre d’Aphrodise et Averroès.

Avant de me lancer dans ce projet dans la deuxième partie de l’article, je définis d’abord ce que j’entends par « théorie cohérente » et j'examine les problèmes grevant les théories courantes sur le sujet.

Dans la première partie, donc, un argument se dessine pour la façon de procéder, ainsi qu’une base pour élaborer une autre position.

An coeur de la deuxième partie, j’introduis la clé pour résoudre les incohérences textuelles apparentes : le moteur absolument premier d’Aristote se doit d’être pensé comme étant d’abord, non pas « efficient », mais une « cause source » à partie d’où le mouvement commence, puisqu’il se meut non pas comme un artiste mais comme l’art dans l'intellect du premier artiste.

La troisième partie propose en conséquence une nouvelle lecture du « texte problématique » de Métaphysique Λ.7 qui suggère une « cause exclusivement finale »