La place des compétences transversales dans la formation des ingénieurs en Algeria

Abstract EN

Interest about soft skills has increased for ten years in the world of education and training, in Algeria and beyond.

theoretically, soft skills are considered essential in all training courses and in particular in engineering courses due to their professionalizing vocation.

this article is based on the results of a qualitative study conducted between 2018 and 2020 and consisted not only of analyses of curricula but interview campaign with professors and academic advisors in three Algerian engineering schools.

it aims to identify the different soft skills targeted by Algerian engineering schools.

it also aims to capture the objectives and challenges sought in the implementation of these skills through the discourses of the actors interviewed.

this study shows that schools are introducing soft skills in order to train generalist engineers, but with a low percentage and shy presence.

it also shows that the environment in the schools is not really enabling and highlights a lack of resources (human and financial) in these schools to fully meet the training ambitions focused.

Abstract FRE

On évoque de plus en plus les compétences transversales depuis une décennie, dans le monde de l'éducation et de la formation, en algérie et ailleurs.

en théorie, elles sont considérées comme essentielles dans toutes les formations, et en particulier dans les formations d'ingénieurs du fait de leur vocation professionnalisante.

basé sur une enquête qualitative menée entre 2018 et 2020 et constituée de l'analyse des curricula et d'une campagne d'entretiens avec des enseignants et des responsables pédagogiques dans trois écoles d'ingénieurs algériennes, cet article ambitionne d'identifier les différentes compétences transversales visées par les écoles d'ingénieurs en algérie.

il vise également à saisir les objectifs et les enjeux recherchés à travers la mise en place de ces compétences à travers les discours les acteurs interviewés.

cette étude montre que les écoles introduisent des compétences transversales afin de former des ingénieurs généralistes, mais leur pourcentage reste faible et leur présence timide.

elle montre aussi, que l'environnement dans les écoles n'est pas vraiment capacitant et met en lumière le problème du manque de moyens (humains et financiers) dans les écoles d'ingénieurs algériennes pour pleinement atteindre les ambitions de formation exprimées.