Le trali, un effet indesirable post-transfusionnel meconnu et grave : etude de 4 cas et revue de la litterature

Abstract EN

Among transfusion side effects, TRALI (Transfusion Related Lung Injury) is a rare, severe and not well-known complication.

Physiopathology of TRALI is partially elucidated.

Here we describe different aspect of TRALI through for cases of TRALI reported to our hemovigilance unit and a review of the literature.

Diagnosis is based on clinical symptoms, pulmonary radiography and biology.

Other aetiologies of acute respiratory distress had to be eliminated.

In our patients, diagnosis was conducted on the basis of clinical symptoms, immunological examinations and temporal occurrence features of TRALI.

Treatment is no specific, same as any acute respiratory distress.

Primary and secondary prevention helps risk management.

It is mainly based, in our country, on the eviction of donors at risk of anti-leukocytes immunisation and, elsewhere, on universal leukoreduction.

Better knowledge of TRALI and close monitoring of transfusions allow early treatment and a better prognosis

Abstract FRE

Même si le risque des effets indésirables receveurs (EIR) post-transfusionnels est mieux maitrisé, le risque « zéro » est inatteignable.

Parmi les EIR, le TRALI (Transfusion Related Lung Injury) est rare mais grave et généralement méconnu.

Ses mécanismes physiopathologiques sont divers et partiellement élucidés.

Nous décrivons les différents aspects du TRALI, à travers quatre cas déclarés à l’unité d’hémovigilance du CRTS de Sfax.

Le TRALI survient au cours ou dans les six heures d’une transfusion sanguine.

Son diagnostic repose sur un faisceau de signes cliniques, radiologiques et immunologiques, après avoir éliminé les autres causes de détresse respiratoire aigüe.

Chez nos patients, le diagnostic du TRALI a été retenu, sur des arguments cliniques, immunologiques et le lien temporel avec la transfusion.

Le traitement est symptomatique similaire à celui d’un syndrome de détresse respiratoire d’autre origine.

La prévention permet d’en diminuer le risque.

Elle est primaire et secondaire, notamment basée, dans notre pays, sur l’éviction des donneurs à risque et, ailleurs, sur la déleucocytation systématique.

Une meilleure connaissance du TRALI et la surveillance étroite des transfusions, permettent une prise en charge précoce et un meilleur pronostic