صورة العربي لدى مولانا جلال الدين الرومي 604-672ه

Abstract FRE

L’image de l’arabe chez Jalal El Dine Rumi(604-672 de l’Hégire) Etudier l’image de l’autre chez Jalal El Dine Rumi nous permet de côtoyer la question de l’ouverture à autrui chez l’un des plus éminents soufis.Cette question est déjà présente chez Jahiz (155-255 de l’Hégire), soit dès la rencontre entre turcs et arabes.

En refusant l’isolement, l’absence d’initiative, en défendant la réflexion personnelle par l’usage de la raison, Jalal El Dine Rumi incarne une image atypique du soufi musulman.

En tant que défenseurs de la religion musulmane, les Arabes ont acquis à ses yeux une image particulière, à l’élaboration de laquelle la langue arabe a elle aussi participé.

Rumi refusait de reconnaître les frontières géographiques, et considérait le monde comme une seule maison.

Cependant il aima plusieurs villes arabes pour de nombreuses raisons : La Mecque, pour son statut religieux, Bagdad, pour sa grande civilisation, et Damas, pour la place qu’elle occupait dans son coeur : c’est là-bas en effet qu’il rencontra l’homme ayant eu le plus d’influence sur sa vie : Chams El Dine Tabrîzi, ainsi qu’Ibn Arabi.

C’est avec la langue de la religion musulmane (le Coran et les Hadiths) que Rumi élabora son ouverture à autrui.

C’est ainsi queprit corps « la foi en l’autre »,pour parler son langage.

Il parvint à dessiner d’une même plume l’image de soi et de l’autre, (l’arabe /le non arabe, le musulman/le musulman), s’élevant vers l’amour et refusant la haine.