Etude phenotypique et moleculaire des candidoses vulvo-vaginales chez des patientes au Maroc

Abstract FRE

RESUME Dans la pathologie vulvo-vaginale, Les candidoses vaginales sont les étiologies les plus fréquentes.

Candida albicans est l’espèce la plus impliquée avec une fréquence de 75% contrairement aux espèces non albicans connues antérieurement.

Notre étude a concerné 151 femmes venues à l’Institut Pasteur du Maroc pour des prélèvements vaginaux.

Chaque patiente a bénéficié d’un prélèvement vaginal sur lequel ont été réalisé un examen direct à l’état frais et une culture sur milieux spécifiques.

Les résultats de l’examen direct ont montré que parmi 151 prélèvements, 18 (11,9%) étaient positifs contre 133 cas (88,1%) négatifs.

Cependant, les résultats de la culture n’ont montré que 29/151 (19,2 %) cas positifs.

L’identification des cultures positives a montré que Candida albicans est présente dans 72% (21/29) des cas de candidoses vaginales, suivie de Candida glabrata avec une fréquence de 24% (7/29), puis Candida tropicalis avec une fréquence de 3,4% (1/29).

Les symptômes cliniques associés étaient essentiellement les leucorrhées, le prurit et la sensation de brulures.

La tranche d’âge la plus touchée par les candidoses vaginales se situe entre 22 et 37 ans.

Nos résultats ont montré que la prévalence des candidoses vaginales est de 19 % chez des patientes marocaines avec une prédominance de Candida albicans et une nette augmentation des candidoses vaginales dues aux espèces non albicans.

Ces résultats pourront avoir un impact pour le diagnostic et le traitement des candidoses vaginales au Maroc.